samedi 24 septembre 2011

J’ai trouvé notre champion !


Je n’aime pas les manèges à sensation, je ne suis pas à l’aise en voiture, je ne vous décris donc pas mon état dans un rickshaw. Et puis si, allons-y car j’ai trouvé un champion. 

Jeudi, nous sommes arrivés à Bundi à 23h. En sortant de la gare, trois chauffeurs de rickshaws (appelés dans d’autres pays « Tuk-tuk »,une sorte de scooters Piaggio, ils sont forts ces italiens, avec une armature en plus permettant de transporter des voyageurs sur une banquette derrière le chauffeur) nous sautent dessus. Nous en choisissons un au hasard : mauvaise pioche !
En tant normal, les chauffeurs de rickshaws conduisent très mal, frôlent les autres engins, les piétons, roulent en contre sens… et bien là c’est pareil mais avec quelques défauts en plus : il fait nuit noire, sur la « nationale » toute cabossée, Simon me fait remarquer que les phares ne sont plus allumés. Nous en informons le chauffeur qui tente de nous rassurer en répétant « no problem ». Il s’arrête dans le bas côté, digonne un fil et remet en marche la lumière jusqu’au  trou suivant, soit à 10 mètres. Après que Simon ait sorti l’attirail de Mac Gyver et plusieurs essais moyennement concluants, nous poursuivons notre chemin en nous insérant entre des motos. On pourrait penser que le chauffeur, sans lumière, deviendrait très prudent. Et bien non, il ne regardait pas la route, ce qui avait pour effet de faire tourner le guidon dans le sens où il regardait, frôlait les vaches et tout ce qui se trouvait dans les rues.    
Mais tout est bien qui fini bien, on est arrivé entier, heureux de sortir de cet engin et on a grappillé 10 roupies (15 cts d’euros) sur la course.
Samedi, nous irons à la station de bus à pied et direction Pushkar : une ville où les engins à moteur sont interdits ! 

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Manquait plus que vous soyiez en roue libre ! ;o) (hahaha)

Amélie