mardi 31 janvier 2012

What the phoque !?









Oh Baby, it's a wild world!

A défaut d'avoir des CD, nos trajets dans le sud sont rythmés par la seule radio que nous parvenons à capter correctement dans ce trou perdu, à savoir un équivalent kiwi de "Nostalgie", les tubes de Richard Cocciante en moins. Jusqu'ici tout va bien. 

Là où ça se corse, c'est qu'ils ont une fâcheuse tendance à passer du Cat Stevens en boucle, et que, ô surprise, j'ai pu à cette occasion découvrir que Maud en était une fan inconditionnelle, maîtrisant les paroles à merveilles (à défaut du rythme!) et la biographie de l'artiste en détail. Après 5 mois de voyage en commun, je ne pensais pas qu'il me restait de telle zone d'inconnu sur Maud, ça promet pour la suite!

Je travaille dur pour essayer de l'enregistrer, je mettrai ça en ligne dès que j'y serai parvenu!

dimanche 29 janvier 2012

Instant magique


On se promène le long d’une plage sauvage, un aileron surgit à moins de 10m du rivage, suivi de 3 autres, un groupe de 4 petits dauphins a décidé de venir jouer sous nos yeux. 10 bonnes minutes d’observation (et de tentatives désespérées de parvenir à un cliché correct), puis idée lancée en l’air, pourquoi ne pas aller les rejoindre ? Froid de canard, voiture un peu trop loin, tant pis, on file à l’eau quasi tout habillé. C’est le prix à payer pour aller nager à côté des dauphins, et même dans le cas de Maud pour toucher un dauphin un peu plus curieux que ses acolytes. Magique!


Fougères


vendredi 27 janvier 2012

Quotidien chez les Kiwis


Difficile de décrire ces derniers jours où nous avons pas mal randonné, un peu roulé ; où le temps a changé toutes les deux heures passant du beau et chaud, au venteux, à la pluie, à la tempête, au froid glacial et où on a vu des paysages magnifiques mais comment exprimer cette beauté ?

On peut commencer par présenter nos deux nouveaux compagnons de route : Mathilde et Rémy (serveuse et pizzaïolo saisonniers français qui sont venus en Nouvelle-Zélande pour une durée encore non déterminée) et avec qui nous vadrouillons depuis 5 jours déjà.

Quittés la presqu’île d’Akaora, nous avons pris la route direction le Lac de Tekapo où nous sommes restés ébahis par la couleur de cette eau. Après une petite rando, nous avons fait un petit plongeon  dans ce lac aux eaux turquoises glacées et avons aussitôt renfilé nos grosses polaires.
Le soir, afin de se réchauffer, nous avons fait un feu et au bout de quelques minutes nous étions entourés d’une dizaine d’allemands trouvant que le feu était une idée conviviale et utile pour faire cuire leur « bread stick ». Recette visiblement connue en Allemagne (faire une pâte avec de la farine, de l’eau et du sel, entourée cette pâte autour d’une branche et la faire rôtir au coin du feu) un peu sec sans rien mais nourrissant.
Nous avons ensuite roulé jusqu’au Mont Cook mais le temps exécrable ne nous a pas permis de le gravir. Nous avons alors continué notre chemin en direction de la côte Est. 

Mis à part les changements climatiques rapides, nous avons également pu apprécier les différents décors mais les photos du diaporama seront plus explicites que les mots.

 



 


Bleus...

Bleu Tekapo :


Bleu Pukaki :


Bleu de la nouvelle polaire de Maud (à défaut du bleu du ciel) :


lundi 23 janvier 2012

T’as voulu voir Christchurch…


… et ben t’as pas vu Christchurch !

 Suite aux très importants séismes qui ont secoué la ville en 2010 et 2011, Christchurch, tout du moins son centre historique (seule zone de la ville vraiment digne d’intérêt) est totalement interdit d’accès. Bâtiments à terre, clocher de la cathédrale effondré, grues immobiles et population relogée en font désormais une ville morte. Ça fait vraiment bizarre de rester bloqué derrière les grilles, même en ayant vu les images à la télé lorsqu’on était en France…


7 ans après…


 Lors de notre première escale néo-zélandaise, nous sommes donc retournés là où j’avais passé la majeure partie de mes 3 mois sur l’île il y a 7 ans de cela. Dans mes souvenirs, Little River c’était un village un peu fantôme traversé par la « french connection » (surnom de la route reliant Christchurch à Akaroa), de grandes prairies vallonnées peuplées de moutons, des plages sauvages et difficiles d’accès, un petit pub où il faisait bon vivre, Birdlands (la réserve d’oiseaux endémiques dans laquelle je « travaillais »), ses propriétaires Diane et Emma, sa petite rivière, sa grande colline qu’il fallait arpenter tous les jours à l’aube pour nourrir les oiseaux (dont 2 émeus qui me terrorisaient en me coursant chaque matin), son grand air et son calme incomparable.

Globalement, les choses n’ont pas beaucoup bougé : le village paraît toujours hors du temps, les paysages, même sous la pluie, sont restés magnifiques et préservés, les moutons sont fidèles au poste, les habitués du pub aussi, même si celui-ci a été repeint et que la bière y est probablement moins bon marché qu’à l’époque (ce que nous n’avons pas vérifié).
Par contre, du côté de Birdlands, il y a visiblement eu du mouvement. Tout d’abord, le domaine a été renommé, il porte désormais le nom « Maiana Native Habitat » ; les propriétaires ont changé eux-aussi, suite à une sombre affaire de détournement de fonds (Diane, aussi gérante de la seule concession Harley Davidson de l’île du Sud, a semble-t-il eu tendance à confondre les comptes de la concession avec ceux de la réserve pour acheter le matériel nécessaire à sa rénovation), ce qui va sérieusement réduire mes chances de les revoir  ; la réserve a été transformée en camping écolo-bordelo-hyppie : les lieux, anciennement très vétustes et sauvages, sont toujours aussi vétustes mais quelques artifices ont été ajoutés par-ci par-là pour leur donner une petite touche « Flower Power » qui semble séduire la clientèle ; ça semble être un peu moins le cas pour les oiseaux, tout du moins ceux qui vivaient en captivité, qui ont tous déguerpis je ne sais où, les 2 émeus y compris (bien fait !).


Malgré ça, en y retournant, j’ai eu une petite impression d’être un peu à la maison dans ce petit bout de Nouvelle-Zélande. Et, forcément, Maud m’ayant entendu parlé de cet endroit à de très nombreuses reprises, ne s’était pas du tout imaginé les choses comme cela !


dimanche 22 janvier 2012

Aotearoa, premiers pas



Après avoir fêté comme il se doit notre dernière soirée en Australie avec Emma et Fab’ (Léo nous a vite quitté, c’est un p’tit joueur !), nous nous sommes repliés dans nos quartiers pour boucler de nouveau nos sacs, écrire les dernières cartes postales et briquer nos chaussures (les contrôles à la frontière néo-zélandaise sont des plus rigoureux, interdit de souiller leur beau pays). 4h du matin, après 3 petites heures de sommeil, les yeux peinent à s’ouvrir mais l’excitation de reprendre l’avion et de redécouvrir un nouveau continent nous permet malgré cela de nous frayer un chemin dans le réseau de transport de Sydney puis dans l’aéroport international, jusqu’à échouer sur les sièges moelleux de notre avion. Les 3 heures de vol passent à vitesse grand V, 1h30 à somnoler, 1h30 à prendre le ptit déj devant Shrek 3, en gros, ça ressemble à un mercredi matin en France quand on avait 7 ans, à la différence près que les Choco Pops ont été troqués contre le classique fayots-saucisses-bacon-oeufs!

Atterrissage à Christchurch (île du Sud de la Nouvelle Zélande), les yeux sont maintenant grands ouverts, et nous filons chercher notre nouveau van qui sera notre compagnon de route pour les 18 prochains jours, jusqu’à ce que nous retrouvions Thierry et Christine. Ciao Smartie et ses emmerdes, vive Jucy, son assurance complémentaire qui nous couvre pour tout à 100% (on a retenu la leçon !), sa petite taille (c’est plus un monospace qu’un vrai van), sa carrosserie verte et violette dont le côté passe-partout est limité et son confort grand luxe pour les voyageurs que nous sommes (notamment un frigo, un évier et clou du spectacle, un lecteur Dvd au  dessus du lit !).

Pour nos premiers kilomètres sur « Aotearoa », surnom du pays qui signifie la terre du long nuage blanc en Maori, ledit nuage se veut plus gris que blanc, les Kway sont donc de sortie et notre journée de demain sera probablement consacrée à l’achat d’une polaire ! N’ayant pas franchement pris le temps de bien planifier notre périple, on se dirige vers Little River sur la péninsule de Banks, terrain connu pour Simon et terre inconnue pour Maud, où la pluie va nous contraindre à prendre le temps de décortiquer la doc que nous avons sur le pays !

vendredi 20 janvier 2012

Mi-temps

Fin de l'Australie...début de la Nouvelle-Zélande! C'est la mi-temps, mais sans retour aux vestiaires, on attendra la fin du match pour le debriefing!

Comme des rois!


Après nos péripéties et nos quelques jours de transit un peu bousculant (c’est qu’on avait perdu l’habitude du sac à dos et des nuits dans le bus), nous avons retrouvé le confort d’un foyer tout douillet dans la banlieue de Sydney pour passer nos 4 derniers jours australiens. Nous avons été accueillis à bras ouverts, et c’est peu de le dire, par :
  • Fabien, ancien colloc nordiste, reconverti au rythme de vie locale et pas désireux pour 2 sous de revenir dans notre douce France ;
  • Emma, sa chère et tendre, une australienne pure souche qui se laisserait bien tenter par une escapade prolongée en France ;
  • Et Léo, petit bout d’un an, qui ne parle encore ni anglais ni français et qui n’a pas encore d’avis tranché sur l’endroit où il aspire à vivre sa vie !


Un grand merci à eux, notre visite de fin de parcours s’est transformée en vraie escale dépannage, mais malgré ça, ils se plient quand même en 4 pour qu’on se sente comme des rois !

GoMA

Gallery of Modern Art - Brisbane










Le verre à moitié plein!


Passés les courts moments de baisse de régime qui ont suivi les péripéties du week-end dernier, on en est vite revenu à voir le côté « à moitié plein » de notre grand verre d’évasion, et on tâche d’ailleurs d’y replonger nos lèvres le plus possible pour en prendre de grandes gorgées !

Au-delà des petits tracas administratifs qu’il nous reste à régler, tout ça est déjà loin derrière nous (tout du moins, le van est maintenant à 1200km de là où on se trouve désormais), et cette distance nous permet maintenant de voir les choses avec un filtre d’optimisme :

  • nous avons eu le plaisir de pouvoir découvrir de fond en comble la petite bourgade de Gin Gin, et sans ça, il est sûr qu’on n’y aurait pas passé plus de 5mn vu à quel point ses charmes sont bien cachés ;
  • notre anglais s’est encore enrichi, notamment concernant le domaine de la mécanique ; les mots remorquer / to tow, pare-buffles / bullbar ou encore boîte de vitesses / gearbox font maintenant partie de notre vocabulaire courant, et contrairement aux apparences, ça s’avère très utile sur les routes australiennes (2 fois en un mois et demi pour nous, c’est dire !) ;
  • Maud et moi avons eu de nouveau l’occasion de mettre à l’épreuve notre complémentarité en cas de pépin, et on s’en est plutôt pas trop mal sorti ;
  • les activités rangement et nettoyage du van qui étaient au cœur de notre programme de notre dernière journée en Australie ont été tout simplement annulées, ça a provoqué en nous le même genre de petite joie que peut ressentir un lycéen lorsque, une heure avant un contrôle, il apprend que son prof est arrêté pour la journée ;
  • nos contrats d’assurance divers et variés, que jusqu’ici nous nous étions efforcés de lire en diagonale et avec grande peine, n’ont maintenant plus de secrets pour nous ;
  • notre connaissance des bus au travers le monde s’est complétée de 2 sublimes trajets Gin Gin – Brisbane (7h) et Brisbane – Sydney (17h), pour un peu on aura bientôt matière à écrire un bouquin comparatif sur le sujet ;
  • contrairement à ce que nous avions prévu (disons que nous avions tendance à privilégier les grands espaces naturels aux villes que nous imaginions très typées européennes), nous avons pu visiter Brisbane, la troisième plus grande ville du pays, et ce fut une excellente surprise ;
  • au lieu de rendre une visite furtive à Fabien, Emma et Léo en fin de parcours, nous allons pouvoir profiter d’eux (et de leur hospitalité à toute épreuve) bien plus longuement ;



Bref, nous sommes repartis du bon pied et, une fois les prises de becs avec les assurances passées, ce petit épisode sera définitivement classé dans la catégorie des petites galères qui constitueront les faits marquants de ce voyage !

mercredi 18 janvier 2012

Il y a des jours avec...


...et d'autres sans.

Dimanche, 5h30 du matin, on est levé. Un petit coup d’eau sur le visage et on prend la route direction Town of 1770 pour rejoindre en bateau l’île de Lady Musgrave. Au programme : croisière en bateau, observation des fonds marins et snorkelling dans la barrière de corail. 8h, on embarque sur le bateau.
Il pleut, il y a du vent mais ce n’est pas grave, la journée nous motive bien. La mer est agitée. On saute sur les vagues, le bateau tangue, une personne sur quatre vomit autour de nous puis au bout d’une heure et demie de traversée, le capitaine nous annonce que la journée est annulée car les conditions météorologiques sont trop mauvaises. Déçus et complètement mouillés, on fait demi-tour. Premier moment de flottement…

Les jours de HelpX nous avaient permis d’économiser pour cette journée. Remboursés, nous réfléchissons à ce que nous pouvons nous offrir qui vaille le coup. On se dit que la Nouvelle Zélande devrait présenter des opportunités.

On reprend donc la route et décidons de redescendre tranquillement vers Sydney (1200 km) par les terres. Il pleut toujours. A 13h30 : aquaplaning… [SPLASH] après deux têtes à queue, nous sommes stoppés par le pare-buffle d’un gros camion (Double remorques transportant du pétrole…) qui arrivait en sens inverse. Plus de peur que de mal, nous n’avons rien mais « Smartie » est tout cassé. Second moment de flottement (et jolie frayeur)…

En 5 minutes, deux ambulances, deux camions de pompier et deux voitures de police étaient sur les lieux. On fait une déclaration d’accident puis 20 minutes plus tard, tout le monde est reparti et nous nous retrouvons seuls sur le bord de l’autoroute à attendre le dépanneur. On nous dépose dans la bourgade la plus proche et l’agence de location nous informe que nous devons laisser le véhicule dans cette ville, ils viendront le chercher à nos frais, on ne nous remplace par le van et devons rentrer à Sydney par nos propres moyens. Ils nous enverront la facture par la suite. Coup de grâce!

Affaire à suivre, on attend maintenant de savoir à quelle sauce les assurances australiennes vont nous manger !

dimanche 15 janvier 2012

Il est où le cul-cul, elle est où la té-tête


Le Helpx terminé, nous reprenons la route direction Bundaberg et sa plage nommée « Mon Repos », lieu où se concentre la plus grande population de tortues de mer de l’hémisphère sud, venue ici pondre de novembre à mars.

Nous attendons dans un centre de recherche et de sauvegarde des tortues de mer que le rangers viennent nous chercher pour nous emmener sur plage, en sachant qu’il existe un risque non négligeable qu’aucun spécimen ne nous fasse l’honneur de sa venue. Au bout de quelques heures, c’est à notre tour, dans le noir, nous nous approchons d’une tortue de mer, âgée de 50 ans, mesurant près d’un mètre et pesant 90 kg. Malgré la pluie et le vent qui règnent sur la plage, nous l’observons pendant deux heures du début à la fin.

Tout d’abord, la tortue creuse un trou (profond de 50 cm). Il faut savoir qu’elle creuse avec ses pates arrières et donc ce que l’on voit n’est pas sa tête mais sa queue (constat que Maud s’est fait au bout d’une bonne demie heure d’observation…mais en pleine nuit, on ne voit pas très bien !). Lorsqu’elle a fini de creuser, une équipe de scientifiques vient lui faire un checking complet (échographie, mesures en tout genre, identification…) puis la laisse pondre ses œufs dans le trou. Après avoir fièrement évacué 101 balles de ping-pong, elle les recouvre de sable et tasse celui-ci avec son poids avant de retourner à la mer. Au bout de quelques semaines, les bébés sortiront. En moyenne, une tortue sur 1000 survit jusqu’à l’âge adulte. Afin d’augmenter le nombre de survivants, les chercheurs déplacent les œufs et les remettent dans un endroit où les autres animaux (renards, crabes) seront moins tentés de les manger, opération à laquelle on a eu le plaisir de participer.  

On débraye…


Oui, on sait, on fait beaucoup dans la métaphore routière en ce moment, mais faut dire que c’est une partie importante de notre quotidien !

Après 8 jours de « travail reposant » (ça doit être un oxymore si mes souvenirs de collège sont bons, prof Nguyen confirme t’elle ?), il est temps pour nous de reprendre la route ; vers le Nord tout d’abord, pour 2 journées qui s’annoncent pleines de découverte, puis on mettra de nouveau le cap vers le Sud, pour rallier tranquillement Sydney où Fabien nous fera le plaisir de nous accueillir pour nos derniers instants australiens et où nous reprendrons l’avion pour aller faire un tour chez les voisins néo-zélandais.

Ces quelques jours en immersion chez les Marwick ont été des plus agréables et relativement riches en enseignement, notamment (en vrac):
  • la technique anglo-saxonne pour faire la vaisselle (mettre un bon zest de produit au fond de l’évier, faire couler un grand volume d’eau pour que ça mousse bien, laver tout du plus propre au plus sale dans le même et ne pas rincer), qui, cela dit en passant, est des plus douteuse mais on a vite compris qu’il ne valait mieux pas débattre sur le sujet, c’est une question de fierté ;
  • la recette du Corned Beef maison (divin), et au passage le fait qu’ici aussi il existe des gens qui savent et prennent le temps de cuisiner ;
  • un soupçon du fonctionnement politique du pays, et notamment le nom de la « Prime Minister » (qu’on a déjà oublié et celui de l’actuel ministre de l’écologie qui n’est autre que le chanteur de Midnight Oil ;
  • la comptine du « Cokabouras » ;
  • le rythme de vie dans le Queensland, à savoir lever à 5h, footing à la fraîche (on a tenu 2jours…), petit déjeuner à base de péteux (ce n’est pas qu’un mythe…), travail jusqu’à 10h30 grand max (après la chaleur est intenable), lunch à 11h30, apéro à 17h, diner à 18 et dodo à 20h (et à 22h les soirs de fête… !). Il faut préciser que le soleil pointe son nez à 4h30 et s’éclipse à 18h30, ça n’aide pas.
  • le fait que les actus françaises sont diffusées chaque jour à 11h sur SBS1, et donc que la France a perdu son triple A, que le gouvernement n’y est pour rien et a fait tout son possible, que si la gauche avait été au pouvoir ça ne se serait surement pas passer comme ça et que François Bayrou n’en sait trop rien ;
  • le secret pour pouvoir boire de la bonne bière, en abondance et sans se ruiner, c’est de la brasser soi-même ;
  • la famille Marwick, ses chiens, ses poules, ses canards, est une famille très accueillante qui nous a vraiment ouvert ses portes et laissé bien volontiers le plaisir de partager son quotidien.

Seul bémol, malgré une énième tentative et un cours approfondi par Ian, on a toujours rien compris aux règles du cricket, si ce n’est qu’il existe 3 différents types de parties (qu’on est bien incapable de vous redonner d’ailleurs), ce qui nous a incité à faire une croix sur toute perspective de décoder ce sport so british. Idem pour le footie d’ailleurs (football australien), là aussi, c’est peine perdue !

jeudi 12 janvier 2012

Avant-goût de la Nouvelle-Zélande


Mettre les mains dans la m...!

Aux côtés des nombreux souvenirs de plages sauvages, de rencontres d'animaux en tout genre ou de nuits dans le van, il y aura aussi celui d'avoir passé une matinée entière dans un champ, en couple, à 4 pattes, en plein cagnard, à ramasser du crottin de cheval !


Certes, c'est pas très exotique et on ne s'attendait pas à faire ça en Australie (ni ailleurs), mais je suis sûr qu'une expérience pareille sera du meilleur effet sur nos CV! Et ça nous aidera aussi à mieux comprendre M. Coutel et son enfance difficile.

lundi 9 janvier 2012

Sea, sun and... potager!


Ca y est, après plus de 3 semaines à manger du bitume et à ne pas se poser plus de 24 heures au même endroit, nous avons largué les amarres (ou plutôt serré le frein à main) pour une petite dizaine de jours. Le lieu choisi se situe à proximité directe de Hervey Bay, station balnéaire connue pour être le point d’accès privilégié à Fraser Island, pour être le lieu de résidence de quelques 1400 baleines chaque hiver (malheureusement ce n’est pas la bonne saison…) et plus récemment pour nous avoir accueilli pour les festivités du nouvel an, ce qui a laissé des traces.

Tout comme au Laos, on remet donc le couvert pour faire un peu de HelpX (échange de bonne volonté contre gîte et couvert). Mêmes causes, mêmes effets, au détail près qu’ici, au-delà de nous permettre de nous poser un peu et de nous immerger dans la vie d’une famille australienne, le côté financier de la chose est nettement moins négligeable ! On ne va pas faire pleurer dans les chaumières hein, mais ces 10 jours de « travail » vont nous permettre de nous accorder la fantaisie d’aller faire un tour sur la barrière de corail par la suite, difficile de trouver meilleure source de motivation.

Pour couronner le tout, on semble être plutôt bien tombé : Jolie maison au cœur d’un domaine immense, piscine, appartement privatif et tout équipé pour nous héberger (ça change de notre van et de ses 4m² habitables), repas préparés avec soin par Madame (Kirsty) qui est chef cuisto depuis 18 ans, bières fraîches brassées à la maison par Monsieur (Ian) et joie de vivre de leurs 2 filles (Jaida et Ally). Tout ça a malgré tout un prix, enfin plutôt deux : Celui de gratter 4/5 heures par jour comme des forcenés, en plein cagnard, à brasser des kilos de terre dans le potager ou autre joie du même accabit ; Et celui de supporter Pepper, adorable (gros) chien qui regorge d’énergie qu’il consacre exclusivement à nous sauter dessus à longueur de temps.

On tâchera de vous en dire un peu plus d’ici quelques jours, quand les premières courbatures se seront estompées, qu’on aura exploré les environs et qu’on aura pris nos petites habitudes !