Copacabana, nom qui sonne familier,
mais on ne parle pas ici des célèbres plages de Rio Janeiro, mais de la
principale ville bolivienne du Titicaca. Les 2 endroits ont pourtant en commun
d’avoir de belles plages, bordées par des eaux au bleu profond, un joli soleil,
mais ici pas de bikinis, la tenue réglementaire est plutôt le poncho et le
bonnet en poil de lamas ! Les 2 ont leur charme ceci-dit, même si on n’aurait
pas craché sur un peu plus de chaleur (surtout la nuit) d’autant plus que nous
nous trouvions à 2 pas de la Isla
del Sol, lieu où est apparu le soleil selon les Incas (et le premiers empereur
dans la foulée).
Nous voici donc sur les rives du
lac Titicaca, perchés au milieu de l’Altiplano à 3 800m d’altitude et qui
offre comme arrière plan les sommets enneigés des Andes. Décor de cartes
postales, couplé à une vie locale très tranquille bien que plus touristique que
la moyenne des villes boliviennes, mais rien de bien méchant. Pour résumer, la
rue qui descend vers le lac est bourrée de restos pour touristes, la traverser
à l’heure de l’apéro relève d’un véritable slalom entre les rabatteurs, et, une
fois n’est pas coutume, on a tenté à plusieurs reprises de nous surfacturer sur
le marché, mais la mandarine à 2 bolivianos pièce, désolé ma petite dame mais
on nous l’a fait pas !
Ces légers désagréments mis à part, les boliviens
n’ont toujours pas un sens inné du tourisme, il nous a donc été facile d’aller
nous perdre dans les alentours, à la découverte des coins un peu plus reculés
de la ville, de la grande cathédrale ou paraît-il on bénit les voitures chaque
week-end et des belles ruines incas qui subsistent dans les parages (et qui se
méritent : avec l’altitude, atteindre le sommet de petites collines qui
n’ont pourtant rien d’effrayantes est une démonstration grandeur nature de ce
qu’est la raréfaction de l’oxygène).
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