samedi 26 mai 2012

Sur les rives du Titicaca

Copacabana, nom qui sonne familier, mais on ne parle pas ici des célèbres plages de Rio Janeiro, mais de la principale ville bolivienne du Titicaca. Les 2 endroits ont pourtant en commun d’avoir de belles plages, bordées par des eaux au bleu profond, un joli soleil, mais ici pas de bikinis, la tenue réglementaire est plutôt le poncho et le bonnet en poil de lamas ! Les 2 ont leur charme ceci-dit, même si on n’aurait pas craché sur un peu plus de chaleur (surtout la nuit) d’autant plus que nous nous trouvions à 2 pas de la Isla del Sol, lieu où est apparu le soleil selon les Incas (et le premiers empereur dans la foulée).

Nous voici donc sur les rives du lac Titicaca, perchés au milieu de l’Altiplano à 3 800m d’altitude et qui offre comme arrière plan les sommets enneigés des Andes. Décor de cartes postales, couplé à une vie locale très tranquille bien que plus touristique que la moyenne des villes boliviennes, mais rien de bien méchant. Pour résumer, la rue qui descend vers le lac est bourrée de restos pour touristes, la traverser à l’heure de l’apéro relève d’un véritable slalom entre les rabatteurs, et, une fois n’est pas coutume, on a tenté à plusieurs reprises de nous surfacturer sur le marché, mais la mandarine à 2 bolivianos pièce, désolé ma petite dame mais on nous l’a fait pas ! 
Ces légers désagréments mis à part, les boliviens n’ont toujours pas un sens inné du tourisme, il nous a donc été facile d’aller nous perdre dans les alentours, à la découverte des coins un peu plus reculés de la ville, de la grande cathédrale ou paraît-il on bénit les voitures chaque week-end et des belles ruines incas qui subsistent dans les parages (et qui se méritent : avec l’altitude, atteindre le sommet de petites collines qui n’ont pourtant rien d’effrayantes est une démonstration grandeur nature de ce qu’est la raréfaction de l’oxygène).


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