Sucre, La Paz , les 2 principales villes
du pays (outre Santa Cruz mais on y passera pas alors...!), toutes 2 engouffrées dans de profondes vallées et semblant s’accrocher
aux parois des montagnes environnantes, et surtout 2 villes se disputent le
titre de capitale bolivienne.
En premier lieu, nous avons fait
escale à Sucre, la capitale constitutionnelle du pays et le cœur symbolique, où
Simon Bolivar, El Libertador (inutile de vous préciser que mon prénom, « Si-Mo-Ne »,
fait sourire certains locaux), à déclarer l’indépendance du pays en 1825.
Malgré qu’on soit arrivé en ville au beau milieu de la nuit (c’est bien la
première fois qu’un de nos bus à de l’avance), au premier abord, la propreté de
la ville et la beauté de ses bâtiments surprennent et donnent l’impression
d’être ailleurs. Façades lumineuses blanchies à la chaux, magnifiques monuments
et musées, rues qui invitent à flâner (ce qu’on a quasi uniquement fait là-bas
d’ailleurs), boutiques plutôt luxueuses, peu ou pas de maisons en construction
qui ne seront jamais achevées, climat presque doux… étrange ! Mais très
vite, lorsqu’on se promène dans les marchés – où l’on a notamment découvert le
plaisir des comedors avec ses grandes assiettes qui débordent pour 10 Bolivianos
– ou que l’on croise une énième manif’ dans la rue (les étudiants cette fois-ci,
après les mineurs et les médecins), on réalise qu’on est bien en Bolivie !
Une nuit de bus glaciale plus
tard, arrivée au Terminal de bus de La
Paz , qui, malgré qu’elle n’ait pas le titre de capitale, est
de loin la plus grande ville du pays et concentre les pouvoirs politiques et
économiques. La cité semble engouffrée au fond d’un trou, l’arrivée depuis la
plaine d’El Alto et la plongée au cœur du dédale d’artères qui serpentent sur
les flancs de montagnes est tout simplement impressionnante. On se demande vite
comment on va pouvoir prendre nos repères dans cet immense labyrinthe, ce qu’au
final on a relativement eu peu à faire dans la mesure où on a concentré notre (courte)
escale dans un rayon d’1 km autour de la Plaza
San Francisco. Partout, des marchés, immenses et grouillants,
dans l’un on y vend de la nourriture, dans l’autre des fleurs, puis des
souvenirs à gogo (on vient de se prendre plus de 5 kilos de rab’ sur les
épaules) pour terminer par les marché aux sorcières… L’envie de quitter un peu
les villes, le froid et la longueur de la rubrique « Mise en garde »
de notre guide de voyage (conséquence directe de nos bonnes rencontres de
Valparaiso) nous ont incité à ne pas nous éterniser ici, même si le côté
populaire de la ville semblait avoir encore pleins de charmes à partager.
1 commentaire:
Bravo Monmon! "malgré que" + verbe avoir, tu te souviens bien des règles de l'Académie française!
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