dimanche 27 novembre 2011

Comme des poissons dans l'eau... ou presque


Quasiment 2 mois se sont écoulés entre nos 2 passages successifs à Bangkok, et on peut dire que la ville et notre façon de l’appréhender ont pas mal changé !

Fait assez marquant, la capitale thaïlandaise a été touchée par des inondations (ou au moins très fortement menacée de l’être), ce qui a engendré des modifications architecturales assez surprenantes. Des digues en sacs de sable ont poussé à tous les coins de rue, et certains propriétaires sont même allés jusqu’à ériger des murs en béton autour de leurs magasins ou maisons (à tel point que l’accès à certaines échoppes, quand il n’est pas tout simplement impossible, nécessite de franchir des murailles de presque 1 mètre pour aller faire du lèche-vitrine). 

Dans la réalité, au-delà des abords directs du fleuve, le grand centre touristique et économique de la ville n’a pas été touchée, ce qui s’est fait au détriment de zones plus excentrées purement et simplement sacrifiées ; Mais là, les touristes lambdas, dont nous faisons parti, n’ont en général pas lieu d’y mettre les pieds. Signe que la situation s’améliore malgré tout et que le pic de montée des eaux est franchi, les masses sont de sortie pour abattre les « murs de béton temporaires » (étrange concept quand on sait que plus au Nord du pays, certaines habitations sont, par tradition et par manque de moyens, intégralement faites de bambou !). Pour plus d’infos sur le sujet ainsi que sur la fragilité de Bangkok et d’autres grandes métropoles asiatiques face aux phénomènes climatiques, vous pouvez écouter cette émission de radio des plus instructives (cliquez ici, et merci Christine pour le lien !).

Sinon, après cette période d’immersion prolongée dans la culture asiatique, on a retrouvé Bangkok avec une confiance sans faille. Pour faire un peu nos branleurs devant notre nouvelle camarade de route, on s’est pris à faire comme si on connaissait les lieux comme notre poche, comme si on savait négocier avec les vendeurs de Chatoutchak au moins aussi bien que les locaux ou alors comme si c’était maintenant fini pour nous les plans pour touristes ! 

Ca tend d’ailleurs à nous rapprocher de la deuxième catégorie décrite dans l’article précédent, il va falloir qu’on se méfie ! Ceci-dit, on va vite redescendre sur terre quand, à la veille de prendre notre prochaine avion (vers l’Australie), on retrouvera le petite boule au ventre qui nous a taquiné et fait douter lors de nos premiers pas en Inde !

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