dimanche 4 décembre 2011

Un peu de vacances !

Titre un peu provocateur, mais qui ne traduit que le fait qu’on pense bien à vous et à vos soucis quotidiens : le délicat choix de l’écharpe la plus adaptée à votre tenue de travail du jour, le dégivrage éprouvant au petit matin après un réveil douloureux ou encore l’angoisse du moment le plus propice pour aller s’engouffrer en ville pour les achats de Noël….

De notre côté, après une semaine à arpenter Bangkok et Chiang Mai, nous nous accordons une semaine de repos quasi-total sur l’île de Koh Phangan.



Changement de rythme assez radical mais vraiment bienvenu. On ne se risque à s’éloigner de nos bungalows et de notre petite plage quasi privative que quelques heures dans la journée, pour aller se nourrir ou explorer les alentours, constitués de petits ports de pêche, de forêts tropicales épaisses et de bourgs commerçants. Par ce que tout ne peut pas être parfait, signalons quand même que l’accueil dans ces petites villes est parfois froid (ce qui n’est vraiment pas le cas par contre dans l’hôtel où nous logeons), ça rappelle franchement la baie d’Along côté face sur ce dernier point. Certains insulaires supportent probablement mal l’arrivée massive et assez brutale du tourisme dans leurs petits coins de paradis, ça peut tout à fait se comprendre ; et encore plus quand on voit la faune touristique qui erre ici à l’approche des fameuses Full Moon Party, grande attraction du sud de l’île.

A ce sujet, on est d’ailleurs obligé de surveiller ma mère pour qu’elle ne fasse pas le mur durant la nuit afin de ne pas succomber à la tentation d’aller se trémousser sur la plage sous l’emprise du LSD ; du coup on ne dort que d’un œil, on veille devant notre bungalow à tour de rôle et du coup, on compense en faisant la sieste au soleil pendant la journée ! Pas simple…

Ce petit break nous permet aussi de prendre le temps d’observer de loin l’Australie (pour un peu, si le soleil ne nous éblouissait pas autant, on l’apercevrait presque par delà l’océan depuis nos transats…) et de définir la manière avec laquelle on va l’appréhender. C’est que cette contrée est foutrement grande et qu’il nous faut faire des choix (celui du transport et de l’hébergement est réglé, ce sera « van » pour 1 mois et demi), mais encore une fois, ça reste des problématiques de riches, je ne voudrai pas en rajouter à la provocation !

1 commentaire:

JulienP a dit…

Un coucou en passant sur votre blog bien agréable à lire et regarder.
Profitez bien.

Julien