samedi 17 décembre 2011

Mise en route


Après un départ relativement laborieux (cf message d’il y a quelques jours), on a finalement rapidement trouvé notre rythme de croisière. 

Avoir son propre véhicule pour visiter l’Australie et vivre en itinérant semble bel et bien être le moyen le plus adapté pour découvrir le pays, mais encore faut-il savoir comment s’y prendre ! Vu de France, ça paraissait être un jeu d’enfants : on s’installe derrière le volant, on roule là où le vent nous mène, on met le frein à main quand on voit un joli paysage (ce qui n’est pas compliqué ici, la moindre vallée perdue est tout simplement grandiose) et on se laisse porter. La réalité ressemble à ça, à quelques détails près ; faire de l’itinérant implique une bonne dose de logistique et d’organisation et les dollars ont une fâcheuse tendance à être très volatiles dans cette contrée ! Du coup, il y a un pli à prendre, mais rien d’insurmontable ! Pour cela, quelques bonnes rencontres nous ont bien aidé à découvrir rapidement les grands principes comme les petites astuces indispensables pour profiter pleinement du périple et s’y retrouver financièrement.


Dès le lendemain de notre arrivée, après avoir échoué au fin fond d’un parc naturel assez isolé au niveau de Shellharbour, nous avons fait la rencontre de 2 autres couples de français qui en plus de sembler super sympas (ce qui s’est confirmé par la suite) et d’aller dans la même direction que nous avaient l’avantage d’avoir quelques kilomètres de routes australiennes au compteur (Ingrid et Sylvain sillonnent le pays en voiture depuis plus de 3 mois, Virginie et Alex en van depuis 3 semaines). Le contact étant bien passé, nous avons donc décidé de faire route commune le lendemain et cela dure maintenant depuis 3 jours, de quoi passer du bon temps et nous donner une formation accélérée. Nos premières leçons ont porté sur les thèmes suivants :

  • L’utilisation des barbecues au gaz que les autochtones, grands consommateurs de viande, ont la bonne idée de mettre partout (on peut aussi bien y faire dorer des saucisses que griller son pain ou bouillir de l’eau) ;
  • Les techniques pour dormir à moindre frais, avec un minimum de confort tout en évitant d’être réveillé par un Ranger qui vous demande énergiquement en plein milieu de la nuit de décamper, le camping n’étant pas toléré partout ;
  • L’analyse fine du rapport rendement / prix des différents types d’essence (Sans plomb classique contre Sans plomb mélangé à l’Ethanol) ;
  • Le mode de fonctionnement des offices de tourisme, souvent gérés par des retraités bénévoles et vraiment bien conçus ici ;
  • Le caractère indispensable de l’achat de la bible du caravaning en Australie (Camps volume 6), qui nous permet de nous aventurer dans des no mans land sans stress   ;
  • Le covoiturage avant de pénétrer dans les parcs nationaux dont les droits d’entrée sont facturés par véhicule et non par personne ;
  • Les moyens d’entretenir, de rafistoler et de perfectionner son van, le notre n’étant pas de première fraîcheur, il faut bien le dire ; 

Bref, des tas de renseignements hyper pratiques qui nous permettent d’aborder aussi bien les nationales et que les dirt roads (« routes » non goudronnées) tout en profitant pleinement du cadre idyllique et sans trop se soucier de savoir comment dormir ou se nourrir. En plus, pour compléter la panoplie, on s’est doté de l’équipement ultime, une canne à pêche à 5$, on ne manquera pas de vous signaler notre première prise, si elle arrive un jour !

1 commentaire:

christine a dit…

C'est lequel votre Ivan ?