dimanche 11 décembre 2011

Bonne arrivée, puis faux départ…!


Après avoir volé toute la nuit et très peu fermé l’œil, nous avons foulé le sol australien pour la première fois ce matin !

Sortis de l’aéroport, nous avons pris le train (faire 6km au cœur de l’agglomération de Sydney nous a couté aussi cher qu’en faire 600 en bus en Inde… Il va falloir qu’on se réhabitue à faire chauffer la visa…) pour nous rapprocher de l’agence de location de notre van. A peine sortis de la gare, alors que nous nous apprêtions à entamer une petite marche matinale à la fraîche, un gros 4x4 s’arrête à notre niveau : nous trouvant l’air perdu (ce qui n’était pas complètement faux d’ailleurs), un couple nous propose bien gentiment de nous déposer à destination, ce que nous acceptons en faisant mine d’être gênés. Une fois embarqués, la dame nous dit nous avoir croisé à l’aéroport et reconnu grâce à nos sacs à dos, et il s’avère que son mari, vêtu d’un uniforme reluisant, n’était autre que le pilote du vol que nous venions de prendre ! C’est ça le sens du service chez Qantas Airlines, en plus de proposer du bon vin dans l’avion, l’équipage vous véhicule de bout en bout !


Notre chauffeur de luxe nous dépose devant l’agence, et, après avoir rempli les formalités administratives de rigueur, nous voilà en train de déambuler dans Sydney au volant d’un van nommé « Smartie » !  Après quelques minutes d’adaptation (conduire à gauche au volant d’une fourgonnette hors d’âge mais plutôt bien conçue - Ford Econovan année modèle 1998 - ça n’est pas inné!), nous mettons le cap vers le Sud du pays avec en tête l’idée de longer la côte jusqu’à trouver un petit  coin paisible pour nous installer dans ce qui va nous servir de toit pendant 1 mois et demi. 

L’idée était belle, et est bien restée au stade d’idée : au bout de 40 minutes de route, la boîte de vitesse, cette capricieuse, décide de nous abandonner... Petit moment de flottement, pas de carte pour nous indiquer où nous sommes, pas de téléphone portable et surtout pas de compétences en mécanique, que faire ? Nous filons acheter une carte sim dans la station service la plus proche, et débute une longue série d’appel, l’occasion pour Simon de perfectionner son anglais. 
Finalement nous ne tombons que sur des gens charmants, chacun dans leur style : il y a le jeune salarié de l’agence de loc qui semble super enthousiaste d’avoir un peu de piment dans sa journée, le dépanneur qui essaye tout pour nous aider et est gêné de ne pas y arriver et le remorqueur bourru qui malgré son horrible accent (pour nous, écouter son anglais c’est presque comme essayer de comprendre une émission en crypté sur Canal…) s’entête à nous donner des conseils sur les sites touristiques à ne pas manquer (la liste est longue mais on est bien infoutus de la retranscrire !).

Après avoir tout de même attendu plusieurs heures, nous échangeons « Smartie » contre « Campette » (les efforts des loueurs pour donner une personnalité à leur véhicule a ses limites… !), plus vieillotte mais qui fera l’affaire en attendant que l’on repasse d’ici une dizaine de jour à Sydney pour récupérer notre premier bolide qui aura été remis sur pieds ! 

A la nuit tombée, de retour sur les routes, force est de constater qu’il est trop tard pour flâner et dénicher notre petit coin de paradis pour passer la nuit. De plus tous les campings sont fermés, nous optons donc, par défaut, pour un petit parking au cœur d’un lotissement en bord de mer. Les magnifiques paysages australiens attendront donc demain pour s’ouvrir à nous, ce n’est que partie remise ! A défaut nous avons déjà pu largement apprécier l’accueil et la gentillesse des australiens, mais on reste sur nos gardes, être trop gentils, c’est toujours louche… !

1 commentaire:

Mathmath a dit…

Bien joué Smartie!