jeudi 23 février 2012

Nord / Sud, même combat ?


La Nouvelle-Zélande, 2 îles, celle du Sud que nous avons déjà bien écumé, celle du Nord qui s’ouvre à nous,  après une bonne journée organisation utile pour planifier la suite des événements, laver quelques affaires, aménager la voiture et se remettre dans le bain. Premières impressions, en apparence, l’île du Nord semble assez semblable à sa voisine, à quelques détails près.

Climatiquement parlant, Thierry et Christine étaient arrivés avec le soleil, et visiblement, ils sont repartis avec… Du coup, nous on a récupéré le froid et la pluie, comme pendant nos premiers jours sur l’île du Sud ; ça ne suffit pas à nous abattre, loin de là même, mais c’est quand même balot que ça arrive au moment où nos conditions de couchage sont les plus précaires !

En terme de population, bien que l’île du Nord soit trois fois plus peuplée, ça reste très tranquille, on ne se marche pas dessus, on a toujours de l’espace et des coins pour se sentir seuls au monde. Concernant la faune locale, globalement moins de sandflies (petits moucherons d’allure inoffensive qui pullulent dans ce pays et qui nous torturent les chevilles), plus d’oiseaux dont de nombreux pukekos qui traversent les routes devant nous sans se presser, et toujours pas de kiwis, mais des panneaux nous annonçant leur présence ; 
on avance mais pour un animal censé être l’un des emblèmes nationaux, c’est quand même regrettable de ne pas parvenir à le voir...
Hormis ça, les touristes sont toujours principalement français, hollandais et allemands. Par contre, on voit enfin plus de maoris (on en a croisé très peu au Sud alors qu’ils constituent encore 15% de la population), de signes de leur culture, et fatalement de dérives qui vont avec, le côté traditionnel de leurs coutumes semblent faire recette, ils auraient tort de s’en priver !



Niveau sport, pas de différences notoires : de la pêche encore et toujours ; du cricket, dont nous avons pu regarder quelques minutes d’un match à Wellington, ce qui n’a pas fait évoluer notre point de vue sur le côté passionnant de la chose ; et de plus en plus de terrains de rugby visibles, mais toujours pas de joueurs ou de ballons qui pointent à l’horizon.

 Côté paysage, ça va parfaitement dans la continuité de l’île du Sud qui nous avait habituée aux changements de décors très fréquents. Le bouleversement majeur se situe dans l’apparition de phénomènes géothermiques et volcaniques à profusion. Une rupture dans la continuité donc (ça pourrait servir de slogan pour les présidentielles ça non ?).
Pour le côté volcanique, on y a déjà bien gouté au travers de belles ballades sur le Mont Taranaki, immense cône dont la forme parfaite est assez déroutante. D’avis de spécialistes, endormi depuis 350 ans, le géant aurait du se réveiller depuis bien longtemps mais pour autant le touriste est autorisé à l’observer sous toutes ses coutures. Théoriquement, on aurait du poursuivre ça en se faisant la « Tongariro Alpine Crossing », une rando de 7 heures considérée par tous les guides comme la plus belle marche d’une journée à faire en Nouvelle-Zélande (de quoi nous mettre l’eau à la bouche), permettant notamment de circuler au milieu des cratères ; le temps en a décidé autrement, une alerte météo a annoncé de très fortes pluies et beaucoup de vent, notre belle journée rando s’est donc transformée en journée entière assis dans la voiture, à faire des acrobaties pour attraper la nourriture, à somnoler et dévorer nos bouquins. Mais ce n’est que partie remise.


Et enfin, concernant le côté géothermique, on devrait découvrir ça dans les jours à venir, et vu qu’on vient de dénicher un plan HelpX d’une semaine au beau milieu de la principale région dotée de sources d’eau chaude (Rotorua), on devrait même avoir le temps de bien y gouter. 

2 commentaires:

CL-BD a dit…

Courage les kiwis devraient apparaitre,mais pas les rugbymans traumatisés par les Français depuis la finale de la coupe du monde.Bisous.CL-BD.

christine a dit…

Hep . . . T'as pas vu le panneau suivant qui expliquait que les kiwis, c'est la nuit qu'ils sortent ? Parce les retrouver dans l'espèce de lande de Tongariro, j'ai un peu essayé mais c'est "Où est Charlie" version +++ !