samedi 11 février 2012

Quand les All Blacks se mettent au frisbee

Dans nos esprits, avant d’arriver ici, si on nous avait demandé quel sport rimait avec Nouvelle-Zélande, on pensait tout de suite au rugby. Incontestablement le sport national, même si... pour l’instant, mis à part quelques fanions, des peluches, des maillots et des babioles en tout genre dans les magasins pour touristes, on n’en a rien vu. Par contre, on a retrouvé le cricket, ils sont tout de même un peu anglais ces kiwis ! Du tennis, du footing..., des sports à sensations aussi, principalement dans la ville de Queenstown, célèbre pour ses sports extrêmes tels que le saut à l’élastique, en parachute, le parapente, le rafting, le jet boat et j’en passe et des meilleurs.


Mais Queenstown nous a aussi permis de découvrir d’autres sports, moins sources d’adrénaline, mais nettement plus exotiques pour nous.

Le premier, les « bowls » ou « bowling », bien sûr différent de la discipline du même nom que l’on connaît par chez nous. Il n’y a pas de quilles, ça peut ressembler à de la pétanque mais avec 4 grosses boules (légèrement écrasées et dont le poids n’est pas réparti de la même manière sur les 2 faces) que l’on lance en direction d’un cochonnet en lui donnant des trajectoires incurvées. Vu la taille des terrains, leur propreté et l’importance que semble avoir les clubs, ce sport doit être une institution par ici. 
De notre coté, nous avons pris le temps d’observer le déroulement d’une partie, je ne sais pas si c’était ces joueurs, très bons d’ailleurs, ou l’activité en elle-même mais ce jeu semblait particulièrement calme, trop calme même ! On était loin de l’ambiance déconne / pastis de la pétanque, la c’était plus chichis et thé Earl Grey… !

Un peu plus tôt dans la journée, en cherchant un endroit pour pique-niquer, nous nous sommes assis à côté de paniers métalliques au milieu du jardin municipal. Après s’être posé 3mn la question de savoir à quoi servait ces étranges statues (attacher son chien, son vélo, déposer ses ordures… ?), un mec est venu à côté de nous pour nous alerter d’un danger imminent, celui de compléter notre repas en se mangeant un frisbee. Nous étions en réalité sur un terrain de « Disk Golf », un mélange entre le frisbee et le mini golf. Le principe est simple et le nom assez explicite : cela se compose d’un parcours de 18 paniers, séparés d’une distance d’une petite centaine de mètres en moyenne, dans lesquels il faut lancer le frisbee en essayant de faire le moins de coups possibles. Ce sport (car il en s’agit d’un disposant même d’une pseudo fédération en France), est nettement plus ludique et déjà plus physique, tout du moins pour ceux qui comme Maud font plusieurs centaines de mètres supplémentaires par rapport au distances théoriques.


2 commentaires:

Anonyme a dit…

"bowls" ou "bowling green" traduit par "boulingrin" en France... D'où la dénomination de la place du Boulingrin à Rouen !!!
Bon c'est pas forcément captivant,...c'était histoire de ramener un p'tit peu ma science. Bisous

Yoann a dit…

Hé, j'en connais une autre qui réussit des records exceptionnels au "Frolf" (petit nom du freesbee golf chez nous en Amérique du nord ;) : - 5 mètres sur un lancer !
"Mais je comprends pas, je t'assure que je l'ai lancé devant moi..."