“Le plus beau treck à la journée de Nouvelle-Zélande”… Le slogan présent sur toutes les brochures vantant le « Tongariro Alpine Crossing » avait de quoi faire rêver. Idem pour la seule et unique photo qui en est montrée, tellement parfaite qu’elle paraît retouchée, celle d’un randonneur qui contemple du sommet d’un volcan des cratères magnifiques et des lacs bleus turquoises sous un soleil de plomb ; rectification, une deuxième photo existe, quasi identique à la première, au détail près que le randonneur équipé comme un pro est remplacé par 2 mecs bronzés à souhait et le cul à l’air ! Moi c’est la première photo qui m’a donné envie de faire cette rando, pour Maud, je n’sais pas trop... En plus de ça, le petit descriptif qui détaille le parcours donne l’impression que faire cette rando est une grande et belle performance sportive dont on peut être fier, à coup de phrase choc et de mise en garde sur l’équipement et la forme physique nécessaires pour arriver au bout de ce périple. Et pour finir de ferrer le client, il est matraqué partout que les parkings de départ et d’arrivée font l’objet de vols fréquents, et que prendre une navette serait nettement plus prudent.
Résultat des courses, on est nombreux à se retrouver au départ de la navette, à avoir payé 40$ chacun, à avoir lutté pour s’extirper du lit à 5h30 du matin et aller braver le froid, dans l’objectif commun d’aller faire une rando dont on ne sait rien ou presque, à part qu’on est censé en baver sévère ! Du masochisme à l’état pur, mais le marketing fait de nous ce qu’il veut ! 2 solutions :- Soit c’est une jolie arnaque, comment faire payer des touristes pour un treck comme il y en a partout dans ce pays et pour lesquels il n’y a rien à débourser,
- Soit c’est effectivement LA rando.
Inutile de faire durer le suspense, ça valait franchement franchement le coup ; on est lessivé et on était fiers comme des coqs quand on est redescendu de la navette (pour autant pas besoin d’être un alpiniste chevronné pour arriver à bout des 6 / 7 heures de marche). Mais surtout on a vraiment vu des paysages grandioses ! Et pour couronner le tout, le temps était de la partie, on a donc notre photo, la même que sur la brochure (pas celle avec la raie à l’air hein), ce qui nous a permis de constater que photoshop n’y était pour rien dans le bleu des lacs !
1 commentaire:
Et en plus Simon a réussi cette ballade en bravant les instructions de la brochure du DOC "qui déconseille de faire la ballade en jean". Bravo mais pourquoi ce conseil au fait ?
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