lundi 11 juin 2012

Last but not least (no sé como se dice en espagnol)


Un continent, un peu trop grand pour que nous puissions en faire le tour en 3 mois ; 4 pays traversés, allez, 5 avec l’Uruguay, mais là, c’est juste pour gonfler les chiffres et compléter la collection de cartes postales d’Alice, Noa et Laïna (et Jeannine et Pierrot, nos deux plus grands) ; Et surtout, une claque, ou plutôt plusieurs tant l’Amérique du Sud nous a montré des facettes différentes. Au final, c’est peut-être ici qu’on a été le plus surpris. Ce qu’on a vu et vécu surpassait l’image caricaturale qu’on s’en faisait avant d’y poser les pieds, image basée sur ce qu’on nous donne à voir (ou ce qu’on se donne à voir d’ailleurs) depuis notre Normandie natale, à savoir Manu Chao et Ricky Martin, Hugo Chavez et le Che, le tango et la flûte de pan, les cactus et les lamas ou encore la tequila et le chili con carne !

Bref, une belle claque, pas de celle qui vous sonne et vous met à terre, plutôt de celle qui vous réveille, vous vivifie et vous fait un bien fou. Dans la continuité des 2 premiers chapitres de ce voyage, on repart d’ici pleins de sons qui bourdonnent dans les oreilles, de goûts qui restent collés au palais, de visages qui nous ont marqués et de rencontres qui ne demandent qu’à être prolongées, de paysages imprimés dans le fond du crâne, et bien sûr d’envie d’autres escapades (ça c’est le syndrome enfant gâté, on vient de se gaver pendant 9 mois mais on se plaint encore de ne pas avoir suffisamment gouté au Nord-Est Argentin, au désert d’Atacama, ou à l’Amazonie péruvienne… !).

Du coup, pour patienter avant de revenir dans les parages et aussi pour faire durer le plaisir, on va se reposer tranquillement sur nos souvenirs :
des négociations acharnées avec les cholitas et de l’incroyable sens du partage accessible sans effort des argentins ;

  • du pisco sour chilien et du pisco sour péruvien, soit disant très différents (moi j'ai juste constaté que les effets sur Maud sont les mêmes) ;
  • des grands toucans de la forêt tropicale et des flamands roses du désert de l’Altiplano ;
  • des 4 jours de calme total passé sur le pont du Navimag et de l’agitation jouissive des rues de
  • La Paz;
  • de l’abondance de fruits sur la route du Machu Picchu et de celle de viandes sur les parillas :
  • de la blancheur éblouissante du Salar d’Uyuni ou du Perito Moreno et des couleurs éclatantes des marchés boliviens ;
  • de la sécheresse des plaines de Patagonie et de l’humidité des chutes d’Iguazu ;
  • du visage européen de Buenos Aires et du charme andin de Cusco ;
  • du souffle court sur les rives du Titicaca et du grand air à proximité du Cap Horn ;
  • des visites guidées en fourgonnette de police à Valparaiso et des virées en 4x4 dans le Sud Lipez ; 
  • des longues distances en bus cama tout confort et des trajets froids et mouvementés dans les collectivos pourris de Bolivie ;
  • des thermos de maté vissés sous les bras des étudiants argentins et des boules de coca calées derrière les gencives des mineurs de Potosi ;


Ahora es el momento de cerrar este chapitre y de regresar a Francia con muchas images en la cabesa y con muchos regalos en nostras mochillas ! Hasta luego a America del Sur, y hasta pronto a todos ! Señora Le Pley, espero mi anotacion para este poco palabras en castillano!

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