mardi 5 juin 2012

Inka Jungle Trek en 8 temps forts


Une descente de 46km à vélo sur une route en lacets, passant en 3 heures de 4300m, des sommets enneigés des Andes, du froid sec, des cultures de quinoas et des élevages de lamas à 1200m, au fond de la vallée sacrée, à la chaleur humide et aux bananiers qui poussent les uns sur les autres ;

Une rando de 8 heures magnifique, empruntant tour à tour des chemins incas en pierre bordés d’à-pics vertigineux et offrant des points de vue fantastiques sur le fleuve Vilcamayo et des sentiers en terre qui s’enfoncent au milieu des cultures tropicales (café, cacao, coca, fruits…) et où il suffit souvent de tendre la main pour ramasser des avocats bien murs ou des maracujas revigorantes ;

Un bain dans des sources d’eau chaude à la tombée du soleil, qui en un instant fait oublier les kilomètres accumulés dans la journée et permet temporairement d’oublier la rusticité des salles de bains des différents lieux de couchage ;

Une nouvelle rando le long de la voie de chemin de fer ralliant le village d’Aguas Calientes, qui permet de contourner le massif du Machu Picchu, de deviner les premières ruines qui se dessinent à contre-jour et de jauger l’ascension qu’il va falloir encaisser le lendemain ;

3 soirées successives avec un groupe d’une petite dizaine de personnes d’horizons très variés (France, USA, Mexique, Hollande, Brésil, Argentine, Pérou, Belgique), le tout dans une ambiance vraiment conviviale et festive, et ce en dépit de la fatigue qui s’accumule jour après jour ;

Une ascension nocturne du Machu Picchu, lampe frontale vissée sur le crâne et T-shirt de rechange dans le sac à dos (plus que nécessaire…), pour arriver à la fraîche sur le site et avoir le plaisir d’observer le voile nuageux se dissiper progressivement jusqu’à laisser les premiers rayons du soleil se frayer un chemin pour atteindre les ruines.

Et pour finir, le privilège de se taper une sieste, vautrés dans l’herbe sous un soleil de plomb (le bronzage cycliste est de retour après s’être estompé en Bolivie) sur l’une des innombrables terrasses du Machu Picchu, que demander de plus !

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