Et bien voilà ce qui arrive quand on se croît en vacances… On fainéantise, on procrastine, on se dit qu’on aura bien le temps d’écrire un article demain… Bref on fait une entorse à la discipline qu’il faut pour mettre à jour ce blog régulièrement et pour essayer d’avoir d’ici quelques mois une trace écrite de ce qu’on a ressenti sur le vif. Et puis voilà, on s’y remet, et là on s’aperçoit que l’étape précédente est déjà classée dans la catégorie souvenir.
Tant pis pour le côté « à chaud », on dira qu’on s’est laissé entrainer par l’atmosphère balnéaire des villes de Bariloche et de San Martin de los Andes. Et en effet, on s’est laissé porter ; pendant cette dernière semaine, on a fait nos touristes, ni plus ni moins ! Tout comme les nombreux argentins venus prendre l’air pendant la semaine sainte, on a suivi les consignes des offices du tourisme locaux en empruntant bien sagement les itinéraires tout tracés.
A Bariloche tout d’abord, ville de montagne connue pour son atmosphère semblable à la Suisse. On a fait le tour des chocolateries qui font la renommée de la ville, on est allé voir le plus gros œuf de Pâques du monde (Passionant !), on a fait du lèche vitrine, on est allé sur la ballade qui permet d’avoir un joli point de vue sur le lac, on a (enfin) mangé notre GROS morceau de bœuf dont il est difficile de venir à bout, malgré qu’on l’ait commandé en demi-portion (oui, la spécialité culinaire du pays se résume au sketch de Florence Forresti, du bœuf et des patates, en grande quantité !) … On n’est pas allé jusqu’à se faire photographier à côté des Saint-bernards avec leur petit tonneaux qui pendouillent autour du cou (souvenir soi-disant incontournable de la ville) mais il s’en est fallu de peu !
Et rebelote à San Martin, marchés d'artisanat, dégustation de glaces au dulce de leche, longues promenades, visite d’un musée sur le Che (le jeune Ernesto aurait passé quelques nuits ici lors de son premier périple à travers l’Amérique du Sud, le prétexte est suffisant pour ouvrir un musée !), écriture de cartes postales au soleil, farniente… Les vacances quoi !
Mais au final, ces derniers jours ont filé très rapidement, dans la mesure où une partie non négligeable de notre temps s’est écoulé dans le bus. Ce qui a d’ailleurs été source de frustration, les paysages traversés ont été magnifiques mais impossible de faire arrêter la machine pour aller gambader un peu (et prendre quelques photos). C’est là qu’on regrette vraiment le mode de voyage en van de l’Océanie, et la liberté de s’arrêter où bon nous semblait qui va avec (par contre, les températures extérieures la nuit ne nous l’ont pas fait regretté du tout). La Patagonie aurait peut-être méritée qu’on la traverse un peu moins vite, mais c’est un prétexte tout trouvé pour revenir y faire un tour d’ici peu !
1 commentaire:
merci pour la carte d'Ushuaia.
Bisous à tous les deux
Enregistrer un commentaire