mercredi 27 juillet 2011

Sas de décompression

Nous sommes respectivement en vacances depuis début Juin et début Juillet, c’est un vrai luxe mais qui était nécéssaire. Partir dans la précipitation ne nous aurait pas permis de nous mettre en condition, même si, je pense qu’on n’aura pas l’impression de l’être jusqu’à ce qu’on ait un pied dans l’avion.  Mais faut pas croire pour autant qu’on se la coule douce (enfin du moins pas tout le temps…), la préparation de notre périple est un vrai job à temps plein, soit, fort agréable mais qui a comme gros inconvénient de ne pas être payé cher… ! Y’a pas à dire, partir en vacances, c’est plus ce que c’était !

Je vais essayer de vous lister une bonne partie des étapes que nous avons / avions à  réaliser avant la date fatidique, pour décoller serein et sans souci :

  •           Laisser germer l’idée initiale de partir faire ce « tour du monde » et la concrétiser au moment le plus propice pour pas qu’elle finisse aux oubliettes et qu’elle soit rangée dans la catégorie regret quelques années plus tard !
  •           Faire le budget : au final, on en arrive à un peu plus de 20 000 € pour 2 pour ces 9 mois, dont plus d’un quart qui est déjà loin de nos poches… ; En y réfléchissant, pour la même somme d’argent, on aurait pu s’acheter un Scénic flambant neuf… Maud, il est encore temps de faire machine arrière, faut qu’on en discute !?!
  •           Gérer les aspects médicaux et se faire vacciner : On a enchaîné les rdv, on s’est fait piquer une bonne dizaine de fois dans chaque bras et on a maintenant une armada de médocs et répulsifs en tout genre ! La mécanique est maintenant bien contrôlée, virus et moustiques de tous les pays, ne faîtes pas les malins, changez de trottoirs et baissez les yeux si vous nous croisez au détour d’un sentier !
  •          Réunir le matériel et arbitrer sur le contenu du sac (on en vient à se poser des questions existentielles du genre « plutôt 3 ou 4 caleçons ? », quand j’vous disais que c’était pas si simple les vacances ! ). Au passage, un grand merci à tous ceux qui nous ont fait des cadeaux, ça nous a beaucoup aidé pour nous équiper.
  •           Se débattre pour les innombrables démarches administratives, notamment : les passeports, les permis internationaux, les aspects bancaires, les visas, les carnets de vaccinations, la souscription d’une assurance voyage, la résiliation de nos contrats en France (portables, internet, eau, gaz, élec, assurances, mutuelle …), le pré-avis pour l’appart, le pré-état des lieux, l’état des lieux, les procurations de vote (étape particulièrement intense, qui fera surement l’objet d’un prochain article), les changements d’adresses…
  •           Gérer l’absence plus que prolongée du monde professionnel et au passage anticiper le retour (avant même d’être partis). Pour ma part, Altitude m’a offert des conditions confortables pour réaliser le projet sereinement (Merci !) et en ce qui concerne Maud, fin de son CDD et bonnes perspectives de retrouver un poste à l’Education Nationale en rentrant. Ça aide à partir l’esprit léger.
  •           Caser nos meubles, nos voitures et nos poissons bien au chaud, et si possible avec perspectives que ça profite à certains pendant notre absence. Pour les poissons, je commence à perdre espoir, et je leur prédis une durée de vie limitée après un grand plongeon dans les canalisations de l’agglo rouennaise, il est encore temps de faire un beau geste, Brigitte Bardot vous en remerciera.
  •         Planifier un tant soit peu ce qu’on fera sur place et essayer de s’y retrouver dans la jungle d’informations que constituent les dizaines de guides de voyage qu’on a, les sites internet et les conseils avisés des personnes qui ont déjà un peu vadrouillé dans les contrées qu’on va se faire un plaisir d’aller visiter.
  •          Et dernier point, le moins matériel du lot pour le coup, profiter des gens qu’on aime avant de s’échapper pendant ces 9 mois, et c’est là que les quelques mois de préparation prennent toute leur valeur !


Bref, au bout d’un moment, il va de toutes façons falloir arrêter de se cacher derrière les aspects préparatoires pour faire le grand saut et se laisser porter par l’aventure !

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